Covid-19, confinement, vaccins, 5G… : l’avis du Dr Thérèse Quillé
Que faire face au Covid 19 ?
Depuis plus d’un mois nous sommes confinés ou plutôt assignés à résidence. Je vous invite à une relecture de la situation.
Après ces 6 semaines de confinement, nous pouvons nous poser la question : nos dirigeants ont-ils pris les meilleures mesures de santé publique ? Ils ont pris des mesures pour diminuer la dispersion du virus et pouvoir soigner en service de réanimation les patients qui en ont besoin. Certes le nombre de patients a diminué, mais n’est-il pas préférable de mieux prendre en charge les patients atteints par le Covid 19 dès les symptômes grippaux ?
Un virologue français de reconnaissance internationale, Mr le Dr Raoult de Marseille, a montré qu’en donnant de l’hydroxychloroquine (ou la chloroquine qui a les mêmes effets) et un antibiotique aux patients atteints de symptômes grippaux et positifs au Covid 19, il y avait beaucoup moins de personnes à hospitaliser et très peu de décès. Quand ces effets ont été rapportés, qu’a fait notre ministère de la santé : il a ordonné une étude en double aveugle dont certains patients prenaient des antiviraux, d’autres de l’hydroxychloroquine entre autres, mais cette prescription concernait des personnes hospitalisées donc en début de décompensation, pour lesquelles le traitement d’hydroxychloroquine n’est d’aucune utilité ! Alors qu’il a interdit aux pharmaciens de délivrer de l’hydroxychloroquine aux patients présentant des symptômes grippaux même sur ordonnance ! D’autres médecins ont trouvé dans les médicaments encore disponibles l’azithromycine et le zinc, des produits diminuant l’aggravation de leurs patients. Qu’à fait le CNOM (Conseil National de l’Ordre des Médecins) ? Il les a menacés de procédures disciplinaires, d’interdiction de parler des traitements donnés. Mais, rassurons-nous : l’armée a fait des réserves de chloroquine pour nos troupes… Que propose donc le ministère de la santé pour empêcher l’aggravation des patients atteints par le Covid : uniquement du paracétamol ! Et malheur au médecin qui veut remplir son devoir de médecin et chercher tout ce qui peut améliorer l’état de santé de ses patients : la Chloroquine, l’hydroxychloroquine, l’azithromycine, le zinc, la vitamine C. Ce sont des médicaments connus, très prescrits et très bien supportés pour les maladies auto-immunes en France par exemple.
Ainsi, avec la chloroquine à la dose de 300mg par jour, le Covid 19 deviendra une maladie comme une autre que l’on sait soigner et éviter les complications. Consultez sur la carte de France la différence du taux d’hospitalisation et de décès entre Marseille où l’hydroxychloroquine a été utilisée et les taux dans le Grand Est ou à Paris.
Est-ce ainsi que l’on prend le mieux en charge les patients en attendant un hypothétique vaccin ?
A noter que certains patients auraient été plusieurs fois atteints par le virus. Cela voudrait dire que les anticorps ne sont pas protecteurs. Donc pas de vaccin possible (on attend d’ailleurs encore le vaccin contre le sida depuis 30 ans ou contre la malaria depuis plus longtemps encore). Mais nous avons appris à vivre avec un germe comme le streptocoque, potentiellement dangereux. Il peut entrainer des septicémies, des atteintes encéphaliques… En cas d’infection, nous savons utiliser les antibiotiques adéquats.
Il en sera de même quand nous traiterons les patients atteints de Covid 19 par la chloroquine… comme cela se pratique d’ailleurs maintenant en Italie.
Les patients généralement supportent bien la grippe provoquée par le Covid 19 : fièvre, courbatures, toux… Mais au 8ième-10ième jour se produit un syndrome anaphylactique (une forte réaction allergique comme ce qui se passe chez les personnes qui sont par exemple allergiques aux piqures de guêpe). L’hydroxychloroquine (ou la chloroquine) sont utilisées dans les maladies auto-immunes pour justement diminuer l’hyper-réaction immunitaire qui détruit les articulations par exemple. Utilisée dans le Covid 19, avant les signes d’aggravation, elle prévient cette aggravation !
L’Harmonisation Globale au secours des malades.
Avec d’autres praticiens, nous pouvons traiter les patients atteints par le virus du Covid 19 grâce à l’Harmonisation Globale. Nous pouvons même le pratiquer au téléphone comme cela se fait pour le traitement des brûlures par les « coupeurs de feu ». Nous pouvons traiter les personnes qui souffrent du syndrome grippal avec fièvre, courbatures, toux,… et nous pouvons aussi traiter les personnes en état de détresse respiratoire. Au bout de quelques minutes la personne respire mieux, mais il faut continuer le traitement téléphonique journalier pendant une dizaine de jours. Nous avons pour cela constitué une liste de praticiens volontaires qui pourront vous aider. Pas de risque de contamination, pas d’interférences avec d’autres traitements… Vous pouvez trouver la liste sur le site : www.harmonisationglobale.com en consultant le menu à gauche :
Au début de la maladie nous traitons le Covid 19 lui-même et en cas d’aggravation nous traitons le syndrome anaphylactique et ce, avec succès, comme dans le cas relaté sur le site, et cela aide aussi les patients convalescents du Covid 19 à récupérer plus vite.
Nous sommes aussi amenés à traiter les peurs collectives qui nous sont distillées quotidiennement à la télévision et par les médias. Peur d’être malades, peur d’être manipulés. Tout ceci baisse notre immunité et nous fragilise face au virus.
Alors théorie du complot ou pas ?
Quelle que soit la réponse que l’on donne, il est certain que l’Etat veut profiter de cette épidémie pour autoriser et développer à tout va le contrôle de la population : avec les téléphones portables c’est sûr, mais aussi avec les caméras à reconnaissance faciale et le reste. Vous avez dû remarquer comment les offres commerciales que vous recevez sont ciblées sur vos goûts, vos tendances, vos préférences. Sachez que tout cela est enregistré et servira de base pour les prochaines offres commerciales, les prochains programmes électoraux. C’est cela « big data ».
Cette démarche s’inscrit parfaitement dans un programme de contrôle totalitaire. Une population effrayée va accepter des restrictions des libertés civiles autrement difficiles à légitimer, telles que :
Le suivi permanent des mouvements de chacun,
Les traitements médicaux obligatoires (ceux désignés par la haute autorité de santé, pas forcément les traitements actifs, nous y reviendrons), des vaccins…
L’assignation à résidence, une limitation de la liberté de voyager et de se rassembler, La censure de ce que les autorités considèrent comme de la désinformation…
Cela renforce l’évolution de la société vers l’e-commerce et la disparition des commerces de proximité, l’abandon des écoles locales au profit de l’éducation en ligne, la limitation de la participation aux grands événements sportifs et aux grands rassemblements culturels…
Les mesures prises contre le coronavirus accélèrent des tendances préexistantes, qu’elles soient politiques, économiques ou sociales. Et maintenant une légitimation du contrôle des déplacements de chacun à travers des applications liées au téléphone portable : ainsi les autorités sauront qui vous rencontrez, vos opinions politiques… Est-ce cette vie que vous souhaitez ? Voulez-vous vivre comme en Chine ?
Le port du masque a été utilisé par les pays qui ont réussi à endiguer les contaminations, mais ce qui semble intéresser nos autorités, ce n’est pas vraiment la limitation du virus, mais le contrôle sur sa population ainsi obtenu !
De nombreuses entreprises, des bénévoles se sont portées volontaires pour la fabrication de masques, mais il leur a fallu obtenir des autorisations, des certifications, alors qu’un masque même non certifié, limite les contaminations. Si le but de nos autorités avait été notre santé, ils auraient simplement expliqué le manque de masque et ce que chacun pouvait faire pour y remédier. Que nos soignants bénéficient des meilleurs masques, certifiés… très bien, mais portons des masques de fortune en l’absence de masques certifiés pour chacun.
Imaginons qu’une personne telle qu’Hitler se fasse élire en France : rappelez-vous qu’Hitler a été élu démocratiquement en Allemagne. Il aurait à sa disposition un système de contrôle total sur chacun de nous : nos déplacements, nos opinions politiques, notre information… Ce risque-là ne nécessite t’il pas qu’on y réfléchisse ?
On comprend ainsi ce qui alimente les théories du complot.
Le 11 mai, date annoncée par le président pour le déconfinement, sera bientôt là : Allons-nous reprendre nos libertés ? Ou permettre que le confinement dure ? De deux choses l’une : ou cela a été efficace et la vie peut reprendre normalement (avec port de masque dans les espaces publics), ou cela a été inefficace et alors pourquoi les prolonger ?
Par contre, cette épidémie a aussi développé des formes d’entraides, de coopération, le désir d’être ensemble. Beaucoup se sont portés volontaires pour aider les plus démunis en profitant de leur repos forcé. Nous nous sommes rendu compte du danger de la mondialisation si des éléments nécessaires et indispensables (masques, réanimateurs, médicaments…) sont produits à l’autre bout du monde et non disponibles. Nous avons pu apprécier les produits locaux.
Nous avons pu redécouvrir le vivre ensemble en petites communautés.
Allons-nous vivre dans la peur et construire une société basée sur elle ? Allons-nous vivre seulement avec l’objectif de préserver nos individualités indépendamment des autres ? Allons-nous nous servir de la crise comme arme contre nos ennemis politiques ? Ce ne sont pas des questions “tout ou rien”, dont la réponse serait le tout amour ou la toute peur. Mais une nouvelle étape vers l’amour se trouve juste devant nous. Cela peut sembler audacieux, mais ce n’est pas téméraire. C’est un mouvement qui chérit la vie, tout en acceptant la mort. Et qui a confiance qu’à chaque pas, le prochain se révélera.
Le revenu de base universel pourrait signifier la fin de l’insécurité économique et l’épanouissement de la créativité, car des millions de personnes seraient libérées d’un travail dont le coronavirus nous a montré qu’il était moins indispensable qu’on ne le pensait. Ou il pourrait signifier, avec la décimation des petites entreprises, une future dépendance envers l’État pour une allocation assortie de conditions strictes. La crise peut inaugurer le totalitarisme ou la solidarité ; la loi martiale médicale ou une renaissance holistique ; une plus grande peur du monde microbien ou une plus grande conscience de nous-mêmes ; des normes permanentes de distanciation sociale ou un désir renouvelé de se rassembler.
Les mesures mises en place pour contrôler le coronavirus pourraient finir par causer plus de souffrances et de morts qu’elles n’en préviennent.
Réduire le nombre de morts signifie réduire au minimum les morts que nous savons prévoir et mesurer. Il est impossible par exemple de mesurer les décès supplémentaires qui résulteraient de dépressions induites par l’isolement, du désespoir causé par le chômage, ou de la baisse de l’immunité et de la détérioration de l’état de santé que peut provoquer une peur chronique. Des études ont montré que la solitude et le manque de contacts sociaux augmentent l’inflammation, la dépression, et la démence. Selon le docteur Lissa Rankin, la pollution de l’air augmente le risque de décès de 6 %, l’obésité de 23 %, l’abus d’alcool de 37 % et la solitude de 45 %.
Un autre danger qui n’est pas pris en compte est la détérioration de l’immunité causée par une hygiène excessive et la distanciation. Si l’on a besoin de contact social pour être en bonne santé, on a tout autant besoin de contact avec le monde microbien. De manière générale, les microbes ne sont pas nos ennemis, mais nos alliés en matière de santé. Un microbiote intestinal diversifié, qui inclut des bactéries, des virus, des levures et d’autres organismes, est essentiel au bon fonctionnement du système immunitaire, et sa diversité se maintient grâce au contact avec d’autres personnes et avec le monde vivant. Un lavage excessif des mains, une surconsommation d’antibiotiques, une propreté aseptique et l’absence de contact humain peuvent faire plus de mal que de bien : les allergies et les troubles auto-immunes qui en résultent peuvent être pires que la maladie infectieuse qu’ils remplacent. Au niveau social et biologique, la santé est le fruit de la communauté. La vie ne s’épanouit pas dans l’isolement.
Question pertinente : est-ce que je demanderais à tous les enfants du pays de renoncer à jouer pendant une saison entière, si cela réduisait le risque de mort de ma mère ou, d’ailleurs, celui de ma propre mort ? Ou bien : est-ce que je décréterais la fin des étreintes et des poignées de mains humaines, si cela pouvait sauver ma propre vie ? Il ne s’agit pas de dévaloriser la vie de ma mère ni la mienne, qui sont précieuses toutes les deux. J’ai de la gratitude pour chaque jour où elle est encore avec nous. Mais ces questions soulèvent des interrogations profondes.
Quelle est la bonne manière de vivre ?
Quelle est la bonne manière de mourir ?
La réponse à ces questions, qu’elles soient posées en notre nom propre ou au nom de la société dans son ensemble, dépend de notre approche de la mort et de la valeur que nous accordons au jeu, au toucher et à l’intimité, ainsi qu’aux libertés civiles et à la liberté individuelle. Il n’existe pas de formule simple pour équilibrer ces valeurs.
Au cours de ma vie, j’ai vu la société mettre de plus en plus l’accent sur la sûreté, la sécurité et la réduction des risques. Cela a particulièrement touché l’enfance : quand nous étions jeunes, il était normal de nous promener à un kilomètre de la maison sans surveillance – un comportement qui, aujourd’hui, mériterait aux parents la visite des services de protection de l’enfance. Cela se manifeste également par des gants en latex dans toujours plus de professions, de gel antibactérien dans les moindres recoins, de bâtiments scolaires verrouillés, gardés et surveillés, d’une intensification des contrôles dans les aéroports et aux frontières, d’une sensibilisation accrue à la responsabilité légale et à l’assurance responsabilité civile, de détecteurs de métaux et de fouilles avant d’entrer dans de nombreuses stades et bâtiments publics, etc. En gros, cela se manifeste par un État sécuritaire.
Le mantra « la sécurité d’abord » découle d’un système de valeurs qui fait de la survie la priorité absolue et qui déprécie d’autres valeurs comme le plaisir, l’aventure, le jeu et le fait de défier les limites. D’autres cultures ont des priorités différentes. Par exemple, de nombreuses cultures traditionnelles et indigènes sont beaucoup moins protectrices des enfants, comme le montre l’ouvrage classique de Jean Liedloff, « Le concept du continuum ». Elles leur permettent de prendre des risques et des responsabilités qui sembleraient insensées à la plupart de nos contemporains, car elles estiment que cela est nécessaire pour que les enfants développent leur autonomie et leur discernement.
La plupart de nos contemporains, en particulier les jeunes, conservent une partie de cette volonté innée de sacrifier leur sécurité à la possibilité de vivre pleinement leur vie. Cependant la culture environnante nous incite sans relâche à vivre dans la peur et a élaboré des systèmes qui incarnent la peur. Dans ces systèmes, rester en sécurité est primordial. Ainsi, nous avons un système médical dans lequel la plupart des décisions sont basées sur le calcul des risques, et dans lequel le pire résultat possible, celui qui marque l’échec ultime du médecin, est la mort. Pourtant, nous savons tous que la mort nous attend de toute façon. Une vie sauvée est en fait une mort différée.
Ferions-nous tous le choix de nous retrouver dans une unité de soins intensifs, isolés de nos proches et branché à une machine qui respire à notre place, avec le risque de mourir seuls – même si cela signifie augmenter nos chances de survie ? Certains d’entre nous préféreraient être chez eux dans les bras de leurs proches, même si cela signifie que leur heure est venue…
La peur de la mort est en réalité la peur de la vie. Combien de vie allons-nous sacrifier pour rester en sécurité ? Tenons la vie pour sacrée, plus sacrée que jamais. C’est ce que la mort nous enseigne. Considérons chaque personne, jeune ou vieille, malade ou bien portante, comme l’être sacré, précieux et aimé qu’elle est en vérité. Et dans le cercle de nos cœurs, faisons aussi de la place pour d’autres valeurs sacrées. Tenir la vie pour sacrée ne signifie pas seulement vivre longtemps, mais vivre une vie bonne, juste et remplie.
S’il est une chose à laquelle notre civilisation excelle, c’est bien de combattre un ennemi. Nous accueillons avec plaisir les occasions de faire ce pour quoi nous excellons et qui prouvent la validité de nos technologies, de nos systèmes et de notre vision du monde. Par conséquent, nous fabriquons des ennemis, nous présentons la criminalité, le terrorisme et la maladie comme des enjeux “eux-contre-nous” et nous mobilisons nos énergies collectives dans tout projet envisageable de cette façon.
Ainsi, nous présentons le coronavirus comme un appel aux armes, réorganisant la société comme s’il s’agissait d’un effort de guerre …tout en considérant comme tout à fait normaux la possibilité d’une apocalypse nucléaire, l’effondrement écologique et la mort de faim de cinq millions d’enfants chaque année.
Aujourd’hui, la plupart de nos défis ne succombent plus à l’usage de la force.
Nos antibiotiques et nos interventions chirurgicales ne parviennent pas à résoudre l’escalade des crises sanitaires que sont les maladies auto-immunes, la toxicomanie et l’obésité.
Nos armes et nos bombes, construites pour vaincre des armées, sont incapables d’effacer la haine qui monte à l’étranger ou d’empêcher la violence domestique de pénétrer dans nos foyers.
Notre police et nos prisons ne peuvent guérir le contexte qui entretient la criminalité. Nos pesticides chimiques ne peuvent restaurer les sols saccagés.
Le conditionnement que nous subissons avec le coronavirus rappelle « le bon vieux temps » où les maladies infectieuses étaient vaincues par la médecine et l’hygiène modernes, pendant que les nazis étaient vaincus par la machine de guerre, et que la nature elle-même était vaincue (ou du moins le semblait-elle) par la conquête et le progrès technologiques.
Il rappelle l’époque où nos armes fonctionnaient et où le monde semblait en effet s’améliorer à chaque apparition d’une nouvelle technologie de contrôle.
Quel genre de problème se vainc par la domination et le contrôle ? Un problème causé par un élément extérieur, par quelque chose d’Autre. Lorsque la cause du problème est quelque chose qui nous appartient, comme les sans-abri ou l’inégalité, la dépendance ou l’obésité, il n’y a rien contre quoi se battre. Nous pouvons essayer d’introniser un ennemi, en accusant par exemple, les milliardaires, Vladimir Poutine ou le Diable, mais ce faisant on passe à côté d’informations-clés, comme le contexte qui permet aux milliardaires (ou aux virus) de se reproduire en premier lieu.
Les statistiques officielles indiquent au 26 avril qu’environ 25000 personnes sont mortes du coronavirus. D’ici à ce qu’il soit passé, le nombre de morts pourrait être dix ou cent fois plus élevé, voire, si les suppositions les plus alarmantes sont exactes, mille fois plus. Chacune de ces personnes a des proches, de la famille et des amis. La compassion et la conscience nous invitent à faire ce qui est possible pour éviter une vaine tragédie. Cela me touche personnellement : ma propre mère, que je chéris et dont la santé est fragile, fait partie des plus vulnérables à cette maladie qui tue surtout les personnes âgées et les infirmes. Ceci dit, je sais qu’elle mourra un jour.
Continuons à maintenir la distanciation sociale, portons un masque dans les lieux public, ainsi nous protégerons les personnes qui choisissent de continuer le confinement.
Mais pour ceux qui le souhaitent, reprenons une vie de contact social. Nous pourrions par exemple mettre un ruban vert sur nous qui indiquera que nous acceptons le risque du virus, que pour nous la vie vaut plus que retarder la mort inévitable. Ainsi, ceux qui le souhaitent continueront à se protéger et quand vous rencontrerez d’autres personnes portant un ruban vert, vous pourrez « baisser le masque ».
Gardons toujours à l’esprit que d’un côté il y a le germe et de l’autre la personne et si la personne est en bonne santé, si elle ne vit pas dans la peur, dans le sentiment d’être une proie pour un virus ou pour un complot, l’atteinte du virus ne sera pas délétère.
Reprenons possession de nos vies, de notre liberté de mouvement, laissons la peur derrière nous, mais continuons l’entraide, le « acheter et consommer local » quand cela est possible. Maintenons le lien avec la nature que beaucoup ont redécouvert à travers le confinement. Gardons le contact avec nos ainés, continuons à leur proposer nos services. Ainsi nous garderons l’enseignement du Covid 19, du confinement et nous irons vers un monde plus uni.
Avec mon masque et mon ruban vert, je dis oui à la vie.